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PRÉSENTATION / HISTOIRE / PRESSE / MUSICIENS ASSOCIÉS

Traverses n°25, "Les sons mutants du gamelan", par Stéphane Fougère
""De cet imbroglio de sons, d'accords et d'instruments disparates, les BALINAISES CHAHUTATIONS ont fait un moteur de création optimal et en tout point sidérant... Toutes ces vibrations antagonistes et complémentaires cohabitent en juste intelligence, faisant prendre aux compositions des tournures inattendues, menant constamment l'auditeur par le bout de l'oreille dans des espaces kaléidoscopiques confondants.""
Intégralité de l'article et de l'entretien :
http://www.grandchahut.com/balinaisesTraverses.htm

chronique de "Kabar campuran !" par Julien Heraud, Improv Sphere
"... Surprenant mélange composé d'instruments, de cycles et de rythmes balinais, de riffs très rock, de solos swinguant, et d'expérimentations au theremin et à l'électronique. Surprenant mais savant, car ces éléments complètement hétéroclites se juxtaposent et s'équilibrent : il n'y a ni fusion à proprement parler, ni opposition mais une utilisation et une inspiration libres et sans contraintes ni tabous. Finalement, on se retrouve face à une musique fraîche, et plutôt jouissive, qui imbrique, de manière verticale (au niveau de l'écriture), des blocs culturels hétérogènes en annihilant les frontières qui les séparaient auparavant. Les trois membres du Nœud Logique (voir chronique ci-dessous) sont présents dans ce big-band moderne et la même volonté de s'approprier et d'intégrer diverses influences, de les mettre à plat pour composer une musique où elles semblent placées sur un terrain égalitaire et horizontal, la même volonté donc, semble guider l'écriture et l'interprétation de ces sept pièces. On se laisse facilement emporté par ces mélodies tonales, ces riffs au groove saisissant, ces polyrythmies, ces solis et ces improvisations dirigées aux allures de sound painting. Une écoute décontractée, apaisante et facilitée par les nombreuses références musicales présentes dans ce disque: de l'amateur de reggae au rockeur, en passant par les jazzeux, les amateurs d'expérimentations et d'exotisme, tout le monde y trouve son compte. Une musique peut-être plus simple qu'elle n'y paraît, mais efficace et enthousiasmante, de par son énergie et sa volonté d'explorer l'intersection entre les genres. Loin du zapping qui conserve les frontières entre les genres, Balinaises Chahutations les balaient dans un swing envoutant et hypnotique, dans la répétition de cycles polyrythmiques et polyculturels ainsi que dans l'imbrication de modèles musicaux. Entre gamelan pour touristes occidentaux et big-band pour éthnologues, Balinaises Chahutations proposent une musique chaleureuse, joyeuse, énergique et dansante, idéale en cette saison estivale..."

chronique de "Kabar campuran !" par Diane Gastellu, Citizen Jazz
"...une musique qui ne ressemble à aucune autre et vous laisse à chaque écoute un goût de revenez-y."
En intégralité :
http://www.citizenjazz.com/article3462174.html

L'Humanité
"Un projet fou qui devrait séduire les fouineurs toujours à l'affût de nouvelles sonorités mais aussi les autres, prêts à se faire chahuter les oreilles et l'âme. Du bon on vous dit."

Vincent Menières - Les allumés du jazz
"...l'instant où la musique s'ouvre, instant à sentir comme celui de l'éclosion de la fleur."

« Balinaises Chahutations et Balaises orchestrations »,
article paru dans Le Crestois, le 27 juillet 2007

« ... pour revenir à Bourdeau, ce fut donc un auditoire plus restreint que mérité qui prenait place dans le Parc de la Recluse, où la belle équipe des Balinaises chahutations, faisait son entrée en accompagnant les derniers spectateurs arrivés (après une déambulation musicale dans le village). Après quelques instants de mise en place, le groupe s’installait sur la scène et commençait à jouer... A jouer de ces magnifiques sonorités de gongs balinais. Mais aussi à jouer de leur mariage avec les plus occidentales guitares, trompette, sax ou batterie. Le rythme qui n’a pas de frontière et le plaisir de pratiquer toutes les musiques que cette joyeuse bande à bien du mal à cacher - et d’ailleurs elle ne veut pas le cacher - donnaient à ce concert une créativité et une originalité qui méritaient bien leur programmation dans ce jazz au village. Bien sûr les gongs balinais se dansent moins bien que la salsa brésilienne ou cubaine de l’an passée. Et la nouveauté en matière musicale est rarement synonyme de public de masse. Dommage, bien dommage, car ce groupe de musicien de la région, autour des « irréductibles gaulois découvreurs » de pistes musicales nouvelles que sont les gens de l’Hicam et du « Grand Chahut », offrent aux oreilles des mélanges que l’on ne trouve pas partout. Et qui valent d’être entendus, parce qu’ils élargissent le monde de la musique et ouvrent sur le monde en général. »

« Balinais doux plaisir »,
article paru dans Le Dauphiné Libéré, le 27 juillet 2007

« En donnant carte blanche au Grand Chahut Collectif, les eurrois ont vécu un iinstant digne de la carte d'or. Qui dit "Balinaises Chahutations" doit entendre spectacles et sons passionnants (...) »

Article paru dans Le Crestois, après la première représentation du projet le 7 décembre 2006 à l'HICAM
"Arrivés à l'Hicam jeudi 7 décembre avec de petites oreilles étroites, nous en sommes ressortis plusieurs milliers d'années plus tard dotés de grands pavillons ornementés. Ainsi bien équipés, nous avons assisté, émerveillés, à des pluies sonores, des ruissellements, des végétaux à la pousse ininterrompue, des chutes de rochers, quelques batailles fracassantes. Forêts brillantes, fleurs rares et insectes volants. Gongs lourds et puissants. Une rencontre dissonante entre un collectif de musiciens aux gamelans et les musiciens du Grand Chahut Collectif. Le Gamelan, groupe d'instruments de percussions - métallophones -, est originaire de Bali, joué traditionnellement dans des cérémonies sacrées. Il a des sonorités métalliques et pourtant douces et scintillantes, insistant sur la dissonance. Le Gamelan traditionnel est composé de trente instrumentistes jouant simultanément.
Hélène Marseille, clochiste et percussioniste, a ramené de Bali il y a 4 ans ces métallophones. Un voyage musical et touristique, afin de récolter des instruments pour le Transe Express et pour elle. Une partie de ces instruments a intégré un des chars du spectacle Les Rois Faignants. L'autre partie a dormi, hiberné même pendant quatre ans, le temps pour Hélène Marseille de les apprivoiser et de leur souhaiter la bienvenue grâce à des compositions dédiées. À l'Hicam, c'est une rencontre ahurissante à laquelle nous avons assisté entre six musiciens du collectif qui a investi les lieux depuis quelques années, sept autres musiciens de la région aux Gamelans ainsi qu'un trublion jouant du Theremin et d'une guitare préparée. Les compositions étaient d'Hélène Marseille (8 morceaux), de Rémi Allaigre et de Vincent Copier. Les Balinaises Chahutations se sont déployées, scintillantes, en mélodies qui circulent très fluide parmi plusieurs mains. Grand véhicule.
Sur la foi de quelques spécialistes aux pavillons mieux affinés, on a pu comprendre les mesures à 8 temps, les comas et quarts de tons subtils, l'impossibilité d'accorder les instruments occidentaux aux cinq sons de base (dont deux inconnus par chez nous dans la gamme) des lames et cloches balinaises. Un archet sur une guitare électrique, un conciliabule de hautbois et sax bravant le Ponggang, croisements, discussions véhémentes et réconciliations chaleureuses, des mailloches percutant doucement les lames de bronzes, une pluie ininterrompue de mille sons de cloches. En sortant de l'Hicam, nous étions presque 800000 spectateurs, multipliés par l'incroyable résonance persistante.
"
François G